« J’aime bien vivre la nuit… C’est naturellement Pigalle qui m’a aimanté dès que j’ai commencé à traîner dans Paris à la recherche d’ambiances électriques. J’y vais pour des fêtes, c’est un quartier vraiment incontournable », Pierre-Ange Carlotti entretient depuis toujours un rapport de noctambule à Pigalle, ce qu’il traduit dans son travail photographique. Pour Le Pigalle « j’ai voulu exprimer une nudité, un rapport à la chair qui affleure sans cesse dans ce quartier du business du
sexe ». Pigalle, la nuit, ses néons et ses filles nues… « Mais je développe un rapport étroit à mes modèles, un regard qui convient aux chambres d’hôtel, où l’on trouve le même rapport à l’intimité qui me fascine » et qu’il exprimera dans sa
collaboration avec Le Pigalle.