A tout juste 20 ans, Camille Fourmont possède déjà une vision très personnelle de la cuisine. La preuve, cette parisienne d’adoption refuse de se voir accolée le qualificatif de cuisinière ou de chef. Elle préfère se présenter comme « une assembleuse de goûts ». A la tête de sa buvette toute simple, sans vraie cuisine, elle livre des assiettes simples et de saison à la brutalité nature. Au Pigalle, elle s’inscrira dans une partition « simple, jolie et précise, où il sera davantage question d’assemblage que de cuisine, comme un laboratoire où le gros du travail se fera en amont : d’une saison à l’autre pour les confitures ou du matin pour le soir pour fluidifier le service. » Essentielle et fleurie, la carte a été échafaudée avec des commerçants du quartier ou des fournisseurs locaux, qui revendiquent le terroir parisien. Une plateforme d’assemblage de saveurs à l’image du Pigalle…