Les hipsters, les bars interlopes mais aussi la communauté africaine… Le nord parisien est une zone protéiforme dont Maï Lucas s’est attachée à exprimer le visage afro « J’aime la culture noire dont il se dégage une poésie d’une rare puissance. J’ai voulu shooter ces princesses africaines de dos, de profil ou dans leurs détails car je les imagine comme des apparitions. Je suis là pour ouvrir une sensibilité, avec le même œil que celui du peintre ou du poète ». Ses clichés chatoyants rendent ainsi un vibrant hommage à la beauté du quotidien, celle réservée à ceux qui savent prendre le temps de la débusquer.